Description
Très rare bouteille à eau vulnéraire dite « Arquebusade » datant de la fin du 18ème.
La bouteille provient très probablement de la région de la Lorraine/Bas-Rhin.
La bouteille est toujours scellée avec son étiquette d’origine et contient son précieux liquide.
Inscription en vieux Français : VERITABLE EAU VULNERAIRE DITE ARQUEBUSADE faite par NICOLAS PASSAVANT au Marché aux Poiffons à Basle.
Hauteur de 19 cm et diamètre de 9 cm.
Le successeur de Nicolas Passavant serait Henri R. Hofacker? Fabricant. Bâle. Arquebusad ewasser.
Un peu d’histoire :
- L’eau vulnéraire ou eau d’arquebusade est une teinture officinale, c’est-à-dire, une solution médicamenteuse obtenue par action prolongée de l’alcool sur des plantes aromatiques, réputée vulnéraire, c’est-à-dire à même de soigner les plaies.
- Les moines composèrent des vulnéraires à base de plantes, destinés à réconforter et à soigner leurs hôtes de passage malades ou blessés ; un grand nombre de ces élixirs ont évolué vers la liqueur classique de nos jours.
- Dès le vie siècle, les moines élaboraient une eau vulnéraire dont ils se transmettaient la composition entre monastères.
- Histoire : L’appellation « Eau d’arquebusier » ou « eau d’arquebusade » remonterait au XVI siècle, au monastère de Saint-Antoine, dans le Vercors en France. À cette date, le roi François Ier donne l’ordre à quelques moines de développer un remède pour soigner les blessures causées par les arquebuses, dont les plaies se cicatrisaient difficilement.
Cette eau a été longtemps estimée, et l’est encore chez bien des gens, comme un excellent remède pour guérir les contusions, dissoudre le sang coagulé, dissiper les tumeurs qui surviennent aux fractures et aux dislocations, prévenir les progrès de la gangrène, déterger et cicatriser les ulcères et les plaies, celles surtout qui sont causées par des armes à feu.
La pratique moderne en fait peu d’usage.
Prix sur demande : +32 (0)476 22 63 85